Carnet de route: Maroc (3 semaines) - Des dunes de sable de Merzouga à Tinerhir et les gorges du Todra

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Merzouga - Tinerhir

4h45 justes nous nous réveillons, Jack ne peut pas venir avec nous il est encore assez malade. Nous partons donc avec nos lampes de poche car il fait noir. Nous apercevons la masse des dunes devant nous qui nous tient lieu de repère. Nous ne choisissons pas le chemin le plus facile et ne connaissant pas l’environnement, nous enchaînons les montées et descentes des premières petites dunes. Mais le trajet est assez rapide puisque 45 minutes après notre départ, nous sommes au pied de la dune la plus haute (à environ 30m) mais nous devons nous reposer car l’ascension est de plus en plus difficile dans un sable très mou. Satoshi restera là face à la barrière rocheuse qui matérialise la frontière avec l’Algérie toute proche. Quant à moi, je décide de poursuivre jusqu’au sommet en me délestant de mon sac et en ne prenant que l’appareil photo. Au sommet je vais rester plus d’une heure émerveillé par le spectacle qui s’offre devant moi. Les dunes sont vraiment magiques et les premiers rayons du soleil renforcent cet aspect idyllique. Les couleurs sont éclatantes et le vent court sur les pentes de sable fin.

La descente se fait en courant car il est quasiment impossible de tomber, le sable nous empêchent de nous pencher vers l’avant !!!

De retour à l’auberge, les marocains sont furieux contre moi car ils sont persuadés que j’ai convaincu le japonais de ne pas prendre le tour pour voir le lever de soleil alors qu’il n’en est rien. Bref, nous nous quittons vers 9h sur une situation quelque peu confuse. Jack et Satoshi ont décidé de ne pas rester une minute de plus dans cette auberge et d’aller au café Yasmima appeler Saïd pour aller à l’auberge Erg Chebbi.

Nous sommes 15 dans le minibus pour Rissani alors qu’il n’y a que 11 places et une fois de plus arrivéen ville on nous indique le meilleur moyen pour quitter la ville mais cette fois nous ne tombons pas dans le panneau et avec 3 Irlandais, 2 Espagnols, nous décidons d’aller vers la station de grands taxis pour partir vers Tinerhir. Cela ne va pas poser de problème car nous sommes déjà 6 donc un taxi complet. Il ne reste plus qu’à régler la question du petit supplément bagage que le chauffeur abandonne bien volontiers puisqu’il va pouvoir partir de suite.

50DH et 2h30 plus tard nous sommes à Tinerhir, ils ne nous restent plus qu’à trouver un hôtel pour profiter pleinement de cet endroit qui nous change beaucoup. En effet, fini les maisons blanches de Rabat ou grises de Fès, ici tout est couleur terre ce qui est superbe avec une très grande palmeraie.

Satoshi m’avait recommandé l’Hôtel El Houda pour 25 DH la nuit. Je suis ce conseil et David et Maria me suivent aussi. Après un break sur la terrasse d’un café à savourer un coca cola bien frais et un rapide sandwich, nous partons vers 16h en direction des gorges du Todra à 12km de la place du village. Nous prenons un grand taxi et nous pouvons admirer un superbe paysage de montagne encadrant une vallée verdoyante bordée par moment de ces très beaux bâtiments ocres.

Les gorges sont très belles avec de très hautes falaises quasi verticales de chaque côté mais elles font aussi l’objet d’un élargissement pour y faire passer une route ce qui fait qu’il y a pas mal de camions mais le sommet des falaises avec les derniers rayons du soleil donne un grand spectacle.

Nous tentons de revenir à pied mais c’est un peu présomptueux de notre part sachant qu’il est 17h30 et que la nuit tombe très vite après 18h15-18h30. Heureusement, il y a un 4*4 loué par un Anglais qui va s’arrêter et nous proposer de nous ramener à Tinerhir. Nous avions vu trop grand !!!

Nous prenons un repas sur la place principale en dégustant un très bon Chaï (thé à la menthe). Vers 21h, après une douche bien méritée et une journée assez épuisante, destination les bras de Morphée.