Damas – Amman &
Mer Morte
Après quelques problèmes pour sortir de l'hôtel, Laurent et
Aurélie me rejoignent pour prendre un taxi direction la station de bus. A
notre arrivée nous sommes littéralement assaillis par des syriens qui nous proposent toute sorte de trajet vers Nous partons finalement de Damas et une heure plus tard nous
passons le poste frontière syrien de Deraa. Tout se
passe très vite quasiment personne, nous pensons donc être rapidement à Amman
mais c'était sans compter le grand capharnaüm côté jordanien où tout le monde
essayait de comprendre comment fonctionnait le poste et, après avoir acheté
le timbre pour le visa (10JD), tentait de trouver un officiel pour faire
viser son passeport. Visa jordanien (à gauche) Nous passons au final plus de 2h pour l'ensemble des formalités
du bus. Welcome to Jordan !! A 11h30, nous arrivons finalement à Amman à une station de bus
bien au-delà d'Abdali Station. Nous décidons de
prendre le taxi pour aller au Cliff Hotel car nous sommes bien chargés et que le trajet, en
descente toutefois est assez long. Le chauffeur, un tchétchène, nous fait
visiter la ville pour nous amener à l'hôtel mais il reste raisonnable dans
ses détours. A l'hôtel, surprise, je connais des visages familiers ce sont
ceux de Bertrand et Jacqueline qui se préparent à rentrer en France, leur
avion étant à 3h du matin. Ils me donnent leurs impressions sur La ville est marrante car elle est construite sur une succession
de collines sans que le centre ville (le théâtre) ne soit bien défini comme
tel. Après un petit repas composé d'hommos (purée
de pois chiches) et d'un coca, un vrai cette fois en face de l'hôtel, nous
partons en direction de la mer morte. Nous arrivons à la station Muhajirin où nous venons de manquer le minibus direct
pour la mer morte. Nous devrons changer mais nous en avons l'habitude. A
chouanne, à quelques kilomètres de la resthouse,
nous prenons un taxi pour faire les derniers kilomètres. L'entrée à la resthouse (pour
bénéficier des douches d'eau claire) est fixée à 3JD. Nous nous dirigeons
immédiatement vers la plage pour voir cette fameuse mer morte. La plage n'est
pas des plus belles, elle n'est pas en sable mais en caillou et de nombreux
déchets traînent là, il faut faire
très attention où on met les pieds. Nous ne résistons pas longtemps à
la tentation de nous mettre à l'eau. Voilà qui est chose faite et ici, la
sensation est formidable de flotter sans remuer les bras ou les pieds, on
peut se mettre en position de sieste, les mains derrière la nuque sans
couler. Mais attention si vous avez quelques coupures comme moi, l'eau
extrêmement salée va vous faire souffrir un peu. Il faut aussi faire très
attention dans l'eau à ne pas se mettre de l'eau dans les yeux car c'est la
brûlure assurée. Bref, il ne reste pas trop de possibilité si ce n'est faire
la photo qui immortalisera ce moment, en montrant j'y étais ! Après ces flottements, la douche est nécessaire car la peau est
recouverte d'une pellicule visqueuse qui ne sèche pas malgré le soleil de la
région. Nous renouvelons deux, trois fois la baignade puis nous sortons de
l'eau pour nous rincer. Ici, le touriste est l'objet de toutes les
attentions. Si vous voulez une chaise c'est 1JD, un coca 33cl vaut 3JD contre
0,25JD en ville. Il ne semble pas y avoir de petit profit ! Heureusement il y a une boutique à l'extérieur de la resthouse où les prix sont beaucoup plus doux. Nous nous
asseyons à l'ombre en attendant le bus de 18h qu'on nous a indiqué en
arrivant. 18h30 toujours pas de bus, je retourne à la pêche aux
renseignements. Cette fois on me dit que parfois il y a un bus mais quelques
fois non, sympa comme accueil, ils auraient pu nous le dire plus tôt. Nous
décidons de rentrer en stop puisque la route pour Amman passe à quelques
centaines de mètres de la resthouse. Mais juste à
ce moment là le minibus arrive. A son bord deux français qui sont très en
colère, ils ont pris le fameux minibus direct d'Ammman
vers la mer morte mais ils ont mis plus de 3h pour venir en faisant un nombre
incalculable de détours et d'arrêts. Résultat, ils ne peuvent pas se baigner
car le minibus repart immédiatement et c'est le dernier de la journée. Welcome ! Nous en profitons pour bavarder avec eux lors
du retour sur Amman. Arrivé à l'hôtel, Samir, le manager me dit que les Français sont
partis depuis 30min, dommage, on s'écrira ! Nous allons manger chez Jabri dans une rue en face de l'hôtel. Je vais dormir sur le toit (2JD + 500 fils / douche) avec pas
mal de poussières que des ouvriers nous envoient lors de travaux sur un
bâtiment un peu plus haut dans la rue. |
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mise à jour: Janvier 2002
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