Baalbek & Hermel
Zaher m'a fait un super schéma pour aller où
je veux depuis l'hôtel. Ainsi, pour aller à Baalbek je prends un minibus en
bas de l'hôtel près du port et je vais jusqu'au pont qui va à l'aéroport (Awal Bisr El Matar en arabe). Des minibus attendent les voyageurs sous
ce pont et les emmènent dans la plaine de la Bekka.
Le principal étant de passer par Chtaura principale
plaque tournante du transport dans la plaine. En effet, des minibus partent
ensuite au Nord direction Baalbek alors que d’autres rejoignent la
frontière avec la Syrie en direction de Anjaar et
Damas. Avec les indications de Zaher on fait de
substantielles économies sur les tarifs indiqués par le Lonely
Planet. En effet, le premier minibus coûte 500 LL
et pour aller à Baalbek je paie 4,000 LL depuis le pont de l'aéroport. Le trajet de
Beyrouth Baalbek est relativement rapide. Là encore je suis très surpris car
il n'y a pas foule pour visiter le second symbole du Liban après les cèdres.
Le site est bien préservé et pour une fois assez bien mis en valeur.
J'effectue une première visite en solo. Restes de colonnes avec la neige en arrière plan La visite du site
commence au sud-est par le propylée, un portique à 12 colonnes encadré de
deux tours, auquel on accède par un escalier monumental. Le propylée s'efface
ensuite devant une cour hexagonale d'une cinquantaine de mètres de
profondeur. Cette courte comportait des exèdres, au nord et au sud. Au-delà
de cette cour qui servait d'espace d'attente, nous pénétrons dans la grande
cour ou la cour des sacrifices. Les dimensions de cette cour sont énormes : Dans la cour
inférieure, juste en dessous du temple de Jupiter, on peut admirer des
éléments de façade et notamment de tête de vision qui cache dans leurs
gueules une arrivée d'eau. Les six colonnes du
temple de Jupiter font ainsi face au temple de Bacchus qui est l'élément le
mieux conservé du site. Ce temple fut construit au IIe siècle et mesure
environ Temple de Bacchus Plafonds sculptés Alors que je
m'apprête à remonter sur la cour principale, j'entends un concert de sirènes
de police. En fait, il s'agit de parlementaires belges en visite au Liban et
qui viennent visiter le site. Super, je vais avoir droit à une visite guidée
en français car je m'infiltre dans le groupe. Nous sommes alors entourés de
militaires en armes et de quelques gardes du corps. Le maire de Baalbek est
parmi les officiels Libanais. Un des parlementaires belges engage la
conversation avec moi. Il m'apprend ainsi qu'ils gagnent Damas dans
l'après-midi. En tout, ils auront passé une semaine au Moyen-Orient de
réunion en réunion. Moi, je retiendrais surtout une visite guidée très
intéressante et qui m'a permis de mieux appréhender le site. Une fois la visite
terminée, sur les conseils de Florence (voir ses commentaires sur le Liban
sur le book du Talal’s Hotel en février
2004), je grimpe sur l'une des collines environnantes pour m'installer au
sommet d'un château d'eau blanc et ainsi profiter de la belle vue sur la
plaine de la Bekka avec le Mont Liban encore
enneigé et bien sûr le site de Baalbek juste à mes pieds. Pyramide d’Hermel De Baalbek je décide
de pousser plus au nord du côté de Hermel. Le prix
des minibus est un peu à la tête du client jusqu'à ce que le patron de la
pension Shuman arrive et que le chauffeur
n'applique le bon tarif 3000 LL. Il me dépose en contrebas de la pyramide
tout en me montrant la direction du monastère Deir Mar Maroun. Pas de problème
pour la pyramide qui est plus jolie de loin que de près mais pour le
monastère c'est une vraie galère. En effet, je ne le trouverai pas et malgré
mes tentatives auprès d'agriculteurs dans les champs rien n'y changera.
J'aurais cependant eu une belle vue sur la vallée verte de Nahr Al-Aasi. Vallée de Nahr Al-Aasi Par contre depuis la
pyramide d'Hermel, je galère pour trouver un moyen
de transport qui me permettra de rentrer sur Baalbek. Je suis en effet au
milieu de nulle part et pendant une heure personne ne s'arrête pour m'avancer
quelque peu (mit voiture privée, ni minibus, un très grand merci à tous!!).
Finalement c'est un gars super sympa qui s'arrête enfin. A bord de son
minibus, il y a deux étudiants. Il ne parle bien sûr qu'arabe mais après
avoir déposé ces deux jeunes gens dans un village, il me fait comprendre
qu'il va m'emmener jusqu'à Baalbek. Choukran Ktir, un grand merci !! Heureusement cet
épisode me rappelle qu'il y a encore des gens sympas et sur qui on peut
compter. Je remercie mon chauffeur comme il se doit car manifestement il
n'avait rien à faire Baalbek puisqu'il est reparti aussitôt après avoir
déposé et à vide. De Baalbek, après
une pause shawarma bien méritée, je monte dans un
minibus direction Beyrouth. Arrivé au pont de l'aéroport, je fais signe au
chauffeur que je veux descendre et maintenant que je connais les moyens de
transport à l'intérieur de la ville de Beyrouth je n'ai aucun problème pour
rejoindre l'hôtel. Ce soir pas
grand-chose à faire si ce n'est se reposer après une journée encore
éprouvante. |
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Planning J1 : Luxembourg – Paris – Beyrouth J3 : Alep & les villes mortes (Syrie) J7 : Anjaar & Grottes de Jeita J8 : Beittedine – Deir El Qamar – Beyrouth J9 : Jounieh – Harissa
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mise à jour: Mars 2006
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