Beyrouth
Départ de Paris vers
8h45 à bord d’un Boeing 777-200. Je suis très content car l’avion
comme au retour est équipé de petits écrans tactiles individuels ce qui
permet de choisir son programme à bord et notamment ce que je préfère le plus
le film. Cette fois, ce sera Love Actually que je
n’avais pu aller voir au cinéma à l’automne, excellent choix. Le vol de 4h se
déroule sans aucun problème, nous survolons entre autres la Suisse, la
Hongrie, la Turquie et la Crête avant de nous diriger sur Beyrouth où nous
atterrissons peu avant 14h local (GMT+2). L’approche est assez spéciale
puisque du côté droit de l’appareil nous ne voyons le sol qu’au
dernier moment, on a ainsi l’impression que le pilote va nous poser sur
l’eau mais il n’en est rien heureusement !! Comme prévu le
visa peut s’obtenir à l’aéroport juste avant le contrôle de
l’immigration, les tarifs sont les suivants au 03/04/04 : <48
heures : Gratuit, < 15 jours : EUR 15/USD 17, >15
jours : EUR 30/USD 34. Je n’ai donc pas besoin de visa puisque je
souhaite aller en Syrie dès demain pour 2 jours. Mon sac est arrivé
sans encombre sur le tapis roulant et à 14h30, je peux donc sortir rapidement
de l’aéroport pour essayer d’atteindre le Talal
New Hotel qui sera mon camp de base pour tout le
séjour. Zaher, le manager, m’a envoyé un
email avec les tarifs des minibus et taxis pour venir de l’aéroport
mais bien sûr, ne connaissant pas la ville, je me fais quand même avoir par
le chauffeur de taxi qui me prend USD 10 (contre jusqu’à USD 35 pour
les premiers chauffeurs m’ayant abordé) alors que le tarif normal est
de 5,000 LL soit environ USD 3. Mais c’est promis je ne me ferai pas
avoir au moment du départ et je n’ai surtout pas envi de
m’éterniser à l’aéroport. Info : En fait lorsque vous sortez de l’aéroport, il faut
traverser le grand parking qui est devant et rejoindre l’avenue. Passez
les cabanes des soldats qui contrôlent les véhicules entrant et sortant de la
zone de l’aéroport et vous verrez les minibus arrivés en face de vous
et tourner pour repartir dans l’autre sens. A cet endroit il suffit de
faire signe à l’un d’eux pour qu’il s’arrête.
Demandez lui simplement s’il va au port ‘Al Mafra’
en arabe et vous descendrez à Charles Helou station
(très bien signalée). Sur le plan du Lonely Planet, le trajet passe par la rue Bechara
El Khoury (à côté de l’hippodrome) en
direction du centre ville (Beirut Central District)
pour prendre ensuite l’avenue Charles Helou.
Prix du trajet 500 LL, imbattable !!! Sinon pour les fondus de marche en
sortant de l’aéroport c’est tout droit jusqu’au centre
ville !!! Je suis très content
de retrouver le Talal Hotel
après un bref séjour en juillet 2001 et l’endroit n’a pas changé Zaher est toujours là et les autres voyageurs sont aussi
présents au rendez-vous. Je suis ravi. Dès mon arrivée je fais connaissance
avec deux norvégiens qui veulent aller au musée national. Mon chauffeur est
ravi de trouver deux clients mais il ne comprend pas où il doit nous emmener.
Il va donc se renseigner à l’hôtel et moi j’en profite pour
laisser mon gros sac car je décide de les suivre au musée. Ce sera déjà une
bonne chose de faite. Je réserve juste un lit dans un des dortoirs et je
donnerai mon passeport plus tard pour m’inscrire. Talal Hotel Le musée a été
magnifiquement restauré et reconstruit après la guerre civile. En allant à
l’hôtel j’avais déjà été surpris par le contraste saisissant
entre les bâtiments rénovés ou reconstruits et les autres qui avaient passé
plus ou moins bien la fin du 20ème siècle. Le tarif de
l’entrée du musée n’est pas très exorbitant et en plus on peut
payer en dollar lorsqu’on n’a plus de livres libanaises. Les taux
de change sont quasi fixes. USD 1 = 1,500 LL et EUR 1 = 1,800 LL. La qualité
du musée est exceptionnelle pour la région même si le nombre de pièces
présentées n’en fait pas un passage incontournable. L’ensemble se
répartit sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvent les pièces les plus
massives (mosaïques, sarcophages, statues…) alors que le niveau
supérieur regroupe différentes pièces présentées chronologiquement de la
préhistoire à l’ère islamique. Le tout est très bien présenté avec des
légendes en arabe, français et anglais et pour les objets les plus petits des
loupes sont à disposition. Bref, de quoi passer quelques heures à admirer
toutes ces merveilles. A la sortie du
musée, je quitte mes deux compagnons norvégiens pour regagner le centre ville
à pied. La carte du Lonely Planet
n’est pas très parlante et les urbanistes de la ville de Beyrouth ont
eu la brillante idée de remplacer les noms des rues par des numéros alors que
la ville est découpée en secteur. Autant dire qu’il est maintenant
impossible de se repérer puisque la rue 1 existe dans tous les secteurs et
que les numéros des secteurs ne se suivent pas !!! Je demande ainsi
l’aide d’un soldat qui m’indique la marche à suivre.
Finalement je me remets en situation puisque je passe devant le centre
culturel français et l’ambassade de France dont les bâtiments figurent
sur la carte. A un carrefour je tombe sur deux bâtiments ravagés par la
guerre civile. Ils sont saisissants par toute l’histoire qu’ils
dégagent et tellement symboliques de ce par quoi le pays est passé durant 16
ans. Je profite de quelques rayons de soleil en cette fin d’après midi
pour en garder une trace. Les restes de la guerre civile Je poursuis ainsi
mon retour vers le centre ville en suivant la ligne verte qui séparait les
chrétiens des musulmans pendant la guerre. La place des martyrs est
méconnaissable. J’ai beau avoir jeter un coup d’œil aux
photos présentes dans le guide, je ne peux m’imaginer cette place qui
ressemble à un vrai chantier avec une énorme mosquée en construction et des
terrains vagues. Sur la droite, Disney semble être chef de chantier à
Beyrouth puisque le secteur est rebâti avec des immeubles aux couleurs villes
qui tranche véritablement avec les habitations que j’ai vu
jusqu’à présent mais c’est l’image du nouveau Beyrouth. Centre-ville rénové Par endroit le
centre ville a été si bien restauré que l’on se croirait sur la côte
d’un pays occidental avec des couleurs très chaleureuses et une
propreté autour de ces immeubles à vous couper le souffle. Dans ce secteur,
les belles voitures sont légions et on doit se frotter les yeux pour se
rendre à l’évidence, les Ferrari, Z4, X5 et autres derniers modèles
Mercedes ou BMW font bien partis de la carte postale locale. La zone de la
place de l’étoile n’a rien à envier à la 5ème avenue
ou aux Champs Elysées. Place de l’étoile Vers 18h30,
l’orage se fait de plus en plus imminent donc je file à l’hôtel
pour me mettre à l’abri et discuter avec Zaher
et les autres voyageurs. Je rencontre ainsi un danois qui achève un périple
dans la région, 3 américaines en cours d’arabe au Caire qui visite en
quelques jours les pays environnants. Il y aussi deux français qui ont 15
jours de vacances scolaires à passer au Liban mais avec une petite escapade
syrienne au programme. Finalement, l’orage éclate et il pleut
abondamment pendant 30 minutes. Ce sont mes premières pluies au Moyen Orient.
Il faut dire que mes autres voyages s’étant déroulé l’été, la
pluie n’avait guère son mot à dire. Heureusement ce seront aussi les
dernières gouttes du voyage. Avec les deux
norvégiens, nous allons à Charles Helou, eux pour
réserver un taxi service pour Amman (27,000 LL par personne) et moi un billet
de bus pour Alep (11,000 LL). Finalement, de
retour à l’hôtel je salue Stephan, un autre norvégien qui vient
d’arriver et je tire ma révérence je suis vraiment fatigué et demain le
départ est assez matinal : le bus part à 7h. |
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Planning J1 : Luxembourg – Paris – Beyrouth J3 : Alep & les villes mortes (Syrie) J7 : Anjaar & Grottes de Jeita J8 : Beittedine – Deir El Qamar – Beyrouth J9 : Jounieh – Harissa
– Beyrouth Autres voyages : Page d’accueil : DDPN.NET |
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Dernière
mise à jour: Mars 2006
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